Touet.
Le marionnettiste jongle les nuits, pour mieux te contrôler sans que tu t’en aperçoives.
Je hoche la tête sans savoir pourquoi…
Bienvenue à la nouvelle mode, celle du pantin.
Un marionnettiste qui ne te veut, que du mal !
Tu viens d’atterrir dans mon monde,
Nouvel esclave, et satyre de la société.
L’écho de tes maux, coordonné par un seul maître.
Je vois, je m’aperçois, avant qu’il me rendorme.
Je bouillonne en moi, sans contrôler mes pas.
Ils m’ont dans la peau, les têtes pensantes.
Je lutte, de culture, pour ne pas oublier.
L’histoire qui nous unie, qui tend à rester flou.
Une dictature qui nous rend pantin, j’en suis victime comme toi.
La lamentation d’un pantin, tout le monde s’en fout.
Mais tu apprendras vite, à te faire une place.
Emmêlé d’ambition et d’intelligence,
Tu dois te résister à te laisser faire.
Pantin encore trop jeune, tu t’envoles vers une ignorance facile.
Pourtant l’Histoire regorge d’exemple, de condamnés.
Les bluesmen l’ont longtemps chanté.
Des exemples entachés de sang, petit, il suffit d’ouvrir les yeux.
Un choc dès la naissance de soi. L’âme tend à se reposer c’est vrai.
Bienvenue à la nouvelle mode, celle du pantin.
Un marionnettiste qui ne te veut, que du mal !
Tu as grandi maintenant, pantin à gâchette.
Entaché de sang, comme vous et moi.
Le marionnettiste jongle les nuits, pour mieux te contrôler sans que tu t’en aperçoives.
Je hoche la tête sans savoir pourquoi… Muet d’acte.
Le Bluesbar
Le Bluesbar
Un bar spirituellement
Au large des canalisations du Mississipi.
Le Bluesbar
Le Bluesbar
Chicago, au milieu d’un désert.
Un remix bluesy qui en vaut le détour.
Le Bluesbar
Le Bluesbar
La foule, elle, moi.
Un guitariste, avec son silence,
Commence une grille pure blues,
Seul, Benji déploie son talent.
Soudainement un silence total,
1..2..3.. la foule, elle, moi soufflons.
Applaudissement comme récompense,
Bien mérité pour un artiste frôlant l’excellence !
Bluesbar, bluesbar,
Chaque soir au menu :
Brassage de sentiments, et délice mélodique.
Nul mot à ajouter,
Ce soir, j’oublie Alice et je rêve d’ailleurs.
La belle parisienne,
Telle une hyène se déchaîne.
Et m’emprisonne encore !
Sans l’hombre d’un remord.
Fantasme d’un prépubaire,
Que je vous relate.
Sur un réverbère,
Il finira son fantasme.
Lucy Jane,
Désirée de tous !
Déguisée en vipère,
Elle nous tuera tous.
La belle parisienne,
Telle une hyène se déchaîne.
Et m’emprisonne encore !
Sans l’hombre d’un remord.
Je parle d’un air excité je sais.
Mais vous savez, j’imagine juste…
Les charmes arborées
Par Lucy Jane.
La danse érotique,
En un sens hypnotique,
Tu n’en pouvais plus,
Tu t’es rendu.
Erotic Lucy...
La belle parisienne,
Restera sienne.
Telle une hyène,
Lucy Jane.
A attendre l’impossible, on s’étonne tous.
Seul l’impensable nous anime, à la quête d’une insuffisance.
On s’oublie à coup d’intolérance, réduit à l’Etat de pion.
Je m’initie à la vie et voilà ce que je vois :
L’abandon, de rêves.
Tous paumés dehors.
Mais où est l’humanisme ?
Qu’on nous apprend à l’école.
Je vois le manque d’amour,
Une fausse compassion.
Une société remplie d’illusion.
Pauvre de nous !
Levez vos briquets, c’est un deuil !
Aux valeurs des hommes.
Nous sommes les créanciers de l’horreur.
Et ça, ça, ça fait peur… !
Levez vos briquets, c’est un deuil !
Les flammes nous illuminent,
Et je vois l’espoir.
C’est à nous maintenant,
De réaliser.
Salut pauvre sheriff,
T’étais un mec sympa…
Putain,
J’aurais aimé éviter ça…
Mais ta mort est bien nécessaire,
Pour elle, je deviens tueur oui.
Tu dégaines, je dégaine,
Tu meurs.
Tu t’écroules par terre,
Sheriff tu n’es plus.
Tu vas nous manquer.
Oh...
Tout le monde t’aimait bien ici,
Mais maintenant Lenny est mienne !
Tu n’as rien vu venir,
Et moi non plus…
Il me reste Malory,
Ca sera tout autre chose je sais.
Le début de ma mélancolie,
Ne fait que commencer !
Trop heureux,
J’en ai oublié de me méfier.
Mais ce sourire m'a…
Hypnotisé !
Toi par terre,
Tu savais,
Ce qu’il allait m’arriver !
I shot the sheriff…
(Ce texte n'a rien de spécial, je sais.
Mais voilà, c'est une suite de l'histoire.)