Trackone

Mon Western de Mélancolie

Lundi 12 avril 2010 à 22:33



Juste des mots.

 











J'embrasse mes souvenirs,
Mais rien n'est comme avant.
On se rapproche peu à peu,
Des désirs refoulés.

J'embrasse le présent,
Mais tout à changer.
Je tourne encore en rond,
Je n'arrive pas à me détacher.

J'embrasse mon avenir,
Mais tout ça je le fuis.
Le recueil d'un passé fleuri,
L'Eté renait de ces cendres.

J'embrasse le renouveau,
Mais ce terrible mois d'Octobre.
Cet hiver sans espoir,
Je t'espère, mon petit mois de Juin.

Juste des mots,
Avec un violon,
3 accords au piano,
Suivi de mots.

J'embrasse la musique,
Les amis et les fleurs.
Du printemps à l'Automne,
Je respirerai.






 

Samedi 29 janvier 2011 à 17:09

Purpeteer.

Le marionnettiste jongle les nuits, pour mieux te contrôler sans que tu t’en aperçoives.
Je hoche la tête sans savoir pourquoi…


Bienvenue à la nouvelle mode, celle du pantin.

Un marionnettiste qui ne te veut, que du mal !
Tu viens d’atterrir dans mon monde,http://trackone.cowblog.fr/images/AucuntitrebyHeYaA.jpg
Nouvel esclave, et satyre de la société.

L’écho de tes maux, coordonné par un seul maître.
Je vois, je m’aperçois, avant qu’il me rendorme.
Je bouillonne en moi, sans contrôler mes pas.

Ils m’ont dans la peau, les têtes pensantes.

Je lutte, de culture, pour ne pas oublier.

L’histoire qui nous unie, qui tend à rester flou.
Une dictature qui nous rend pantin, j’en suis victime comme toi.
La lamentation d’un pantin, tout le monde s’en fout.


Bienvenue à la nouvelle mode, celle du pantin.
Un marionnettiste qui ne te veut, que du mal !

Tu viens d’atterrir dans mon monde,
Nouvel esclave, et satyre de la société.

Mais tu apprendras vite, à te faire une place.
Emmêlé d’ambition et d’intelligence,
Tu dois te résister à te laisser faire.
Pantin encore trop jeune, tu t’envoles vers une ignorance facile.

Pourtant l’Histoire regorge d’exemple, de condamnés.
Les bluesmen l’ont longtemps chanté.
Des exemples entachés de sang, petit, il suffit d’ouvrir les yeux.
Un choc dès la naissance de soi. L’âme tend à se reposer c’est vrai.

Bienvenue à la nouvelle mode, celle du pantin.
Un marionnettiste qui ne te veut, que du mal !
Tu as grandi maintenant, pantin à gâchette.
Entaché de sang, comme vous et moi.


Le marionnettiste jongle les nuits, pour mieux te contrôler sans que tu t’en aperçoives.
Je hoche la tête sans savoir pourquoi… Muet d’acte.


 

Me revoilà. Je crois que ça me revient petit à petit.
dessin de Heyaa <3
http://heyaa.deviantart.com/

Mardi 8 février 2011 à 21:23

http://trackone.cowblog.fr/images/Charbon.jpg
Larmes de charbon.



Regarde moi je marche, vers la terre de mes ancêtres. La mémoire de la houille, le témoignage triste.
Des mineurs de fond, victimes de leur bravoure. Encore aujourd’hui je vois, leurs larmes de charbon.
Encore un exemple, d’esclave moderne. Il était interdit de vivre, mais juste de survivre.
Et à ma vue d’enfant je me demande encore, s’il y en  a d’autres des comme eux aujourd’hui.
[J’attends de grandir pour savoir…]

Mais les marionnettistes me brouillent mes visions.
Je ne vous apprends rien, juste vous replonger dans le doute.
Nous cherchons refuge, en l’amour et le silence.
La question du comment du pourquoi que l’on médite.

Histoire de vie, sagesse des anciens, ou cruautés.
Il faut savoir et casser les idéaux.
Troquer le confort et la sagesse des illustrés.
Redevenir enfant, que les rires allègent les âmes meurtries…

L’innocence, imprégnée d’ignorance.
Nous rend plus volatile et moins hostile.
Mais nous n’oublierons pas leurs larmes de charbon.
Pauvres pantins, calcinés.

 


Touet.

Samedi 21 mai 2011 à 9:13

http://trackone.cowblog.fr/images/PontdesArts-copie-1.jpgMots capricieux


Les pulsions du poète s’expriment simplement,
De mots capricieux qui peinent à se montrer.
Mais toujours la beauté, d’une touche de vérité.
Vous plongez dans l’abysse de ses belles pensées.

Souriez corps en perpétuel mouvement.
Que le festin des amoureux s’en retrouvent honorer.
Et de mon œil en retrait je me console encore,
De vos instants de bonheur, uniques à savourer.

Lavez-moi des maux, exprimez vous.
Petits mots accablés par leur timidité.
La pulsion du moment qui crée mon événement.
Que j’aime vous entendre chanter, petits mots au creux de mon oreille.

Maintenant sachez, cueillir la passion éphémère.
De vos maux à consoler, il n’y aura d’autres peines.
Le refuge en vous, de ces belles mélodies.
Avec ce lendemain qui en annonce d’autres… Mots capricieux.


 

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