Seul, l'enfant oublie ses peines,
Il pense à l'ailleurs et s'évade.
Il fuit en bonne compagnie, sans penser à l'après.
Sans penser, il rêve juste sans peine.
Seul, l'enfant s'endort.
Les ennuies le rattrapent alors,
Lorsqu'au lendemain l'enfant s'éveille.
Il se souvient. Ce qu'il est, était, devient.
Le jour se lève,
L'enfant se lève.
Les soupirs résument cette journée de routine.
Et me revoilà, avec toi, je fuis en ta belle compagnie.
Au large ma peur, mes angoisses...
Je navigue dans l'ignorance et le plaisir, sans vice.
Je suis un enfant, je découvre et m'habitue à la vie.
Ce n'est qu'une prémisse, le début de ma seule aventure.
[Saez, bébé.]